Cadre de la recherche : Bien que la famille soit généralement le premier lieu de socialisation, d’apprentissage et de transmission des valeurs, des pratiques et des cultures, l’apprentissage de l’écocitoyenneté dans le cadre familial reste peu exploré dans la recherche actuelle.

Objectifs : Cet article introductif, comme les articles du dossier, explorent sous divers angles les relations entre la famille et l’écocitoyenneté.

Méthodologie : Cet article s’appuie sur une revue partielle de la littérature en sciences humaines et sociales sur le sujet.

Résultats : L’article introductif et les textes qui composent le dossier apportent des éclairages sur la transformation des dynamiques familiales, sur la mobilisation des enfants et des jeunes dans l’action environnementale de même que sur le rôle des institutions dans le développement de l’écocitoyenneté.

Conclusion : Les processus sociaux par lesquels se construit l’écocitoyenneté, ainsi que les changements qui s’opèrent au sein des familles en réponse aux actions écocitoyennes soulignent la nécessité de pratiques et de changement de mode de vie qui impliquent une panoplie d’acteurs dont les jeunes, les familles, les institutions et des politiques. Ceci devra faire l’objet de plus d’attention du milieu scientifique puisque la littérature sur le sujet est encore peu abondante.

Contribution : En plus d’apporter des éléments de réponses sur les liens entre Famille et écocitoyenneté, cet article propose des pistes de recherche sur les questions de contextes culturels et internationaux, les dimensions de justice sociale et environnementale ainsi que sur les rôles des médias et du numérique dans le développement de l’écocitoyenneté.

Mots-clés: famille, écocitoyenneté, enfant, jeune, pratique écologique, habitude de vie, mobilisation, valeurs, système éducatif, institution

Cadre de la recherche : La transition énergétique appelle à une meilleure compréhension de l’ensemble des pratiques et des routines de la vie quotidienne à la source de la consommation d’énergie.

Objectifs : Cet article propose d’explorer la dimension relationnelle des pratiques du quotidien liées à la consommation d’énergie et de dégager le rôle joué par les relations sociales dans la transformation de ces pratiques.

Méthodologie : L’enquête présentée dans cet article se base sur une analyse secondaire de données qualitatives. Les données sont issues d’ateliers de co-création sur les économies d’énergie réalisés au printemps 2021 auprès de trente-sept personnes.

Résultats : Les résultats illustrent le processus de transmission intergénérationnelle et la négociation des normes entourant la consommation d’énergie au sein des ménages, et montre en quoi ces échanges participent directement à la construction de la vie familiale et de la vie de couple. Les résultats mettent aussi en exergue l’effet de contrainte contenu dans les infrastructures matérielles et les tensions entre les pratiques parentales et les pratiques écoénergétiques.

Conclusions : Pour contribuer à la transition énergétique, les ménages, en particulier les familles, ont besoin de recevoir un haut degré de soutien. L’adoption de pratiques écoénergétiques requiert une collaboration étroite entre les membres du ménage. Ces derniers ont également besoin d’être supportés par des programmes et des politiques publiques reconnaissant la disparité des ressources disponibles pour agir et tenant compte de la diversité de leurs expériences et de leurs besoins.

Contribution : Cet article contribue aux écrits scientifiques en visant le développement d’une meilleure compréhension du rôle des interactions sociales dans la réalisation des pratiques de la vie quotidienne et dans l’adoption de modes de vie durables.

Mots-clés: relation sociale, pratiques parentales, dynamique familiale, environnement, consommation durable

Cadre de la recherche : Cet article présente une analyse des réponses d’abonnés résidentiels d’Hydro-Québec aux questions d’un sondage leur demandant de situer leur ménage relativement à des énoncés sur différents gestes écocitoyens, sur des engagements écocitoyens et sur d’autres aspects distinguant leur situation de celles d’autres ménages.

Objectifs : Examiner si la pratique occasionnelle ou régulière des gestes qui peuvent diminuer la consommation d’électricité s’accompagne de celle d’autres gestes liés à des engagements écocitoyens. Décrire aussi les différences d’intégration de ces gestes dans les routines et habitudes selon la situation du participant et de son ménage dans le cycle des âges de la vie adulte et des trajectoires résidentielles, familiales et économiques.

Méthodologie : Analyses multivariées, factorielles et par arbres de classification des données d’un sondage par questionnaire Internet auprès d’un échantillon probabiliste de plus de 2200 participants.

Résultats : Au Québec, les gestes d’économie d’électricité sont statistiquement liés aux gestes d’économie d’eau et non à d’autres gestes qui visent à réduire des effets néfastes de la consommation de biens matériels. Les gestes écocitoyens étudiés apparaissent en général davantage intégrés au quotidien des ménages de participants retraités et moins pratiqués chez les plus jeunes, ceux qui travaillent, ou qui vivent avec des enfants ou des adolescents.

Conclusions : Les conclusions soulignent l’intérêt d’un suivi des pratiques des gestes d’économie d’électricité dans un tableau d’ensemble des gestes écocitoyens. Elles discutent aussi de l’extension actuelle de notre recherche dans des enquêtes qualitatives.

Contribution : L’article apporte une représentation globale des variations de la pratique des gestes écocitoyens les plus courants, en portant notamment attention au cycle des âges de la vie adulte et à la présence de conjoints et d’enfants de différents âges dans le ménage.

Mots-clés: écocitoyenneté, Québec, génération, cycle de vie, famille, couple, pratique familiale, enfant, transition énergétique, territoire

Cadre de la recherche : L’écocitoyenneté se traduit entre autres pour une famille par l’ajustement de ses pratiques domestiques à sa volonté d’agir en faveur de l’environnement et de la préservation de ses ressources. En cas de maladie respiratoire chronique de l’enfant, les parents reçoivent des recommandations médicales visant à protéger sa santé. Relatives à l’aménagement et à l’entretien du logement, elles concernent certaines de ces pratiques.

Objectifs : L’objectif de l’article est de montrer comment la famille redéfinit ses pratiques en articulant ses valeurs liées à la santé et à l’environnement.

Méthodologie : Cette question est traitée en s’appuyant sur une enquête qualitative menée entre 2018 et 2020 sous forme d’entretiens et d’observations aux domiciles de 46 familles, habitant en Bretagne (France) et hébergeant un enfant atteint de mucoviscidose ou d’asthme. L’objet de l’enquête était la description ethnographique des pratiques d’hygiène domestique, pouvant découler de valeurs attachées à la santé comme à l’environnement.

Résultats : L’article analyse les dynamiques d’évolution des pratiques domestiques écologiques de la famille au prisme de la maladie respiratoire chronique de l’enfant et de ses implications. Il pointe les facteurs qui influencent sa trajectoire écocitoyenne dans ce contexte particulier.

Conclusion : L’inflexion donnée à cette trajectoire dépend d’abord des manières d’être et de faire de la famille et du contexte culturel et social les façonnant. Elle relève ensuite des caractéristiques propres de la maladie, du contexte de sa prise en charge et de la façon dont l’autorité médicale soignante intègre ou non les questions relatives à l’environnement dans ses préconisations de santé.

Contribution : L’article pose la maladie respiratoire chronique de l’enfant comme l’un des facteurs qui importe dans la construction de l’écocitoyenneté de la famille et sa mise en œuvre pratique. Il interroge l’institution médicale quant à sa prise en compte des valeurs environnementales dans une perspective de qualité de vie des familles.

Mots-clés: enfant, famille, habitat, maladie chronique, santé respiratoire, normes sanitaires, environnement, écocitoyenneté

Cadre de la recherche : À l’ère des changements climatiques, les systèmes d’éducation investissent dans la création de contenu pédagogique pour sensibiliser leurs élèves et susciter de nouveaux comportements dans l’idée qu’ils se transmettront à leur famille (Phoenix et al., 2017).

Objectifs : Cet article vise à montrer la façon dont les familles se retrouvent au cœur de la mobilisation d’élèves engagés dans l’action environnementale et de la mission des écoles quant à la sensibilisation et la mise en œuvre de pratiques d’écocitoyenneté.

Méthodologie : Cette recherche doctorale est basée sur une collecte de données d’un an alliant observation participante, groupes de discussion et entrevues semi-dirigées avec les élèves et le personnel scolaire impliqués dans un Comité vert et un programme d’Environnement et d’agriculture urbaine dans deux écoles secondaires de Montréal (Québec, Canada).

Résultats : D’une part, les parents et familles sont la cible du contenu pédagogique à saveur écocitoyenne pour faire avancer la cause environnementale en dehors de l’école. D’autre part, leur statut de « jeunes » amène les élèves à demander l’aide de leurs parents et familles pour agir à titre d’intermédiaires auprès d’institutions, incluant l’école, pour améliorer l’impact de leurs actions environnementales. Dans les deux cas, la responsabilité de rallier les familles à la cause environnementale incombe aux élèves.

Conclusions : À travers les concepts d’agentivité et de participation des jeunes, ces résultats montrent comment la relation qu’entretiennent ces écoles avec l’écocitoyenneté ne prend pas en compte la complexité de l’agentivité des jeunes, la nécessité d’agir collectivement, les contextes familiaux des élèves ainsi que la notion de participation transformatrice pour faciliter, voire amplifier la participation des jeunes en lien avec l’environnement.

Contribution : Cette étude aide à mieux comprendre le jeune en tant qu’agent d’information, de mobilisation et d’action autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’école.

Mots-clés: adolescent, famille, agentivité, citoyenneté, participation des enfants, école, environnement

Cadre de la recherche : Les enjeux contemporains de l’écocitoyenneté sont d’une telle acuité qu’ils impliquent fortement les plus jeunes générations. Tandis que plusieurs recherches l’affirment au XXIe siècle, la question se pose en termes de socialisation entre l’école, la famille et l’héritage de l’environnementalisme.

Objectif : Si le fait d’une mobilisation écocitoyenne des enfants interroge encore, cet article propose d’approfondir son questionnement auprès d’eux dans les différents milieux qu’ils expérimentent à travers l’initiative pédagogique d’une classe hors les murs, appelée « l’école dehors ».

Méthodologie : L’enquête déploie avec des méthodes mixtes de recherche (observations, entretiens, questionnaires) une approche par itinéraire, en suivant 21 élèves âgés de 9 à 12 ans et leurs accompagnateurs (enseignants, parents et pairs), tout au long de l’année scolaire 2021-2022 dans une commune surnommée localement « le village nature du Doubs ».

Résultats : À travers l’étude en situation des processus de transmission, l’article analyse les ambivalences des mobilisations enfantines dans l’action environnementale, en décrivant les dynamiques, inversions et inerties des modes d’expressions de soi, des familles et de participation à la vie scolaire et sociale.

Conclusion : Cet article met en perspective les arts de faire « l’école dehors » dans des rapports sociaux hiérarchiques et à quel point ils attribuent aux enfants la tâche de conduire la réforme écologique en transformant leurs modes de vie.

Contribution : Cette recherche resitue le rôle complexe de l’institution de « l’école dehors » dans le développement de l’écocitoyenneté infantile. Il demeure ancré dans une stratification des âges de la vie où l’engagement envers des gestes et des significations écologiques est encastré dans des processus de reproduction des groupes sociaux et des familles.

Mots-clés: environnement, socialisation, enfant, école, famille

Cadre de la recherche : Au cours des dernières décennies, le rôle paternel a connu des changements majeurs. Les pères sont plus impliqués dans l’éducation et les soins de leurs enfants. Il importe d’identifier comment les rôles paternels influencent les comportements des pères dans leur quotidien. Cependant, il n’existe actuellement pas d’outil pour mesurer ces rôles dans un contexte québécois. La recherche récente (Lacharité, 2020) suggère également que la perception que les pères ont de leur rôle peut être en lien avec le manque de gratification du rôle de père, le sentiment de compétence parentale et le stress parental, connus comme des facteurs de vulnérabilité, inhérents au fait d’être père.

Objectifs : La présente étude a comme objectif principal de développer un instrument mesurant la perception des pères de leur rôle parental. Cette recherche vise également à examiner les liens entre les rôles paternels et les facteurs de vulnérabilité ordinaire.

Méthodologie : L’Échelle des rôles paternels (ERP) a été développée à partir d’une étude qualitative préliminaire explorant la perception du rôle paternel chez des pères d’enfant d’âge scolaire (Caty, 2020). Pour ce faire, 462 pères québécois ayant au moins un enfant âgé de 0 à 12 ans ont répondu à un questionnaire en ligne.

Résultats : Une analyse factorielle exploratoire révèle quatre rôles paternels : le rôle de transmission, de discipline, d’engagement et de stimulation. Des analyses de corrélations de Pearson soulèvent des liens significatifs entre les rôles paternels et les facteurs de vulnérabilité.

Conclusions : Construit à partir de la subjectivité du discours des pères, l’ERP est un instrument de mesure fidèle.

Contribution : Cette étude contribue à la compréhension de la pluralité des rôles perçus par les pères et des liens entre ces rôles et les facteurs de vulnérabilité pouvant influencer leur expérience.

Mots-clés: paternité, rôle, mesure, vulnérabilité

Cadre de recherche : Alors que l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) est omniprésente dans les relations familiales, la place qu’elles occupent dans la relation grand-parentale, notamment durant les premières années de vie du petit-enfant, est une réalité peu connue.

Objectifs : L’objectif de cet article est de comprendre comment les grands-parents décrivent et conçoivent l’utilisation des TIC au sein de la relation avec leur petit-enfant de cinq ans et moins. Nous visons également à approfondir les apports et les limites de cette utilisation dans la relation grand-parentale.

Méthodologie : Cet article est intégré dans un projet de recherche mixte, où des grands-parents vivant au Québec (Canada) et issus d’une étude quantitative plus large ont été sélectionnés pour des entrevues semi-structurées en fonction de leurs utilisations diversifiées des TIC dans leur relation avec un de leur petit-enfant de cinq ans et moins.

Résultats : Les grands-parents décrivent les TIC comme une opportunité à ne pas manquer pour renforcer la relation avec leur petit-enfant. Les TIC permettent de renforcer les liens qui les unissent avec leur petit-enfant en complémentarité de la relation en personne, en offrant de nouvelles interactions intergénérationnelles. L’utilisation des TIC est dépendante de l’écologie familiale.

Conclusions : Lorsqu’elles sont utilisées, les TIC font partie intégrante de la relation grand-parentale par leur capacité à proposer des pratiques complémentaires à la relation en personne. Les TIC ne sont pas uniquement utilisées par les grands-parents éloignés de leur petit-enfant, mais plutôt par choix. Elles permettent notamment de renforcer le sentiment de proximité qu’un grand-parent ressent envers son petit-enfant.

Contribution : Cet article offre des pistes de compréhension sur la place qu’occupent les TIC dans la création et le maintien de la relation grand-parentale durant une des périodes charnières du développement des petits-enfants. Il apporte des éléments de réflexion sur des aspects familiaux permettant de favoriser cette relation.

Mots-clés: grands-parents, petite enfance, relation intergénérationnelle, technologie de la communication

Cadre de la recherche : Dans le contexte indien, l’étude de la non-parentalité n’a longtemps été abordée que sous l’angle de l’infertilité, elle-même associée à de mauvaises conditions de vie impactant la santé reproductive. Des travaux récents suggèrent toutefois une évolution au sein de la population des personnes sans enfant, avec une part croissante d’individus renonçant à la parentalité. Leur vécu est encore peu étudié.

Objectifs : Notre recherche interroge la place d’Internet et des réseaux sociaux comme terrain de négociation de l’identité des personnes volontairement sans enfant. Nous analysons comment les individus concernés construisent un contre-discours aux normes dominantes et identifions les stratégies mises en place pour les contrer.

Méthodologie : Les données sont extraites du subreddit ChildfreeIndia, une plateforme d’échanges entre non-parent·es volontaires. Une analyse de valence et une analyse thématique sont employées afin d’examiner les posts et/ou commentaires disponibles sur le groupe. Les résultats sont étudiés à l’aune des théories de la stigmatisation et de la résistance.

Résultats : Les discussions du groupe se démarquent par leur bienveillance. Quatre thèmes sont principalement abordés : partenaire, raisons de ne pas vouloir d’enfant, conséquences négatives liées au statut de childfree et stérilisation. Le travail sur l’identité et la résistance dans les interactions sociales sont les deux types de stratégies employées pour contrevenir à la normativité procréative.

Conclusion : L’élaboration d’une identité collective et l’échange de stratégies interactionnelles sont au cœur de la gestion et de la résistance à la stigmatisation. Ces pratiques ont une portée transformative et apportent légitimité et valorisation aux membres.

Contribution : Contribuant aux rares recherches sur des personnes renonçant à la parentalité dans le pays le plus peuplé du monde, notre étude s’attelle plus largement à saisir le vécu des personnes sans enfant et à comprendre si/comment elles peuvent gérer leur stigmatisation, voire y résister.

Mots-clés: désir d’enfant, Inde, réseaux sociaux, stigmate, Internet, absence d'enfant, Reddit, résistance, analyse de valence, analyse thématique

Cadre de la recherche : En 2021, la procréation médicalement assistée (PMA) a été ouverte en France à toutes les femmes. Les débats qui précédèrent la révision de la loi ont rendu visible une nouvelle configuration familiale : les maternités solo. Si, dans d’autres pays, des études se sont intéressées à ces maternités depuis les années 2000, elles restent peu documentées en France.

Objectifs : L’objectif est d’analyser les profils et trajectoires des femmes qui décident de devenir mères en solo, en recourant à la PMA.

Méthodologie : Dans le cadre de la postenquête AMP-sans-frontières, des entretiens semi-directifs ont été menés en 2022 avec 25 femmes résidant en France ayant déclaré avoir réalisé ou être en train de réaliser un parcours de PMA en solo, dans le pays ou à l’étranger.

Résultats : Comme les précédentes études, le recours à une PMA en solo apparaît souvent un choix de seconde intention, pour des femmes approchant la quarantaine. Cependant, un nouveau profil se dessine : celui de femmes plus jeunes pour qui ce recours figure d’emblée parmi les choix possibles. Qu’il s’agisse d’un « plan A » ou d’un « plan B », les femmes s’inscrivent dans une volonté de s’émanciper de la famille traditionnelle, empreinte selon elles d’inégalités. Leur projet est méticuleusement préparé ; il comporte néanmoins certaines zones d’ombre. Le parcours de PMA des futures mères solo reste difficile, parce qu’elles sont régulièrement rappelées à l’ordre genré de la famille et de la parentalité.

Conclusion : En France, le parcours de PMA historiquement pensé pour les couples hétérosexuels s’adapte lentement aux parcours solo et à leurs spécificités. Malgré les changements sociaux et légaux, le poids des normes de genre qui régissent la famille reste important, y compris au sein de la communauté médicale.

Contribution : Cet article contribue à une meilleure compréhension des projets parentaux et des parcours de PMA des futures mères solo dans le contexte français.

Mots-clés: procréation médicalement assistée, maternité, parentalité, hétéronormativité, don de sperme